1. |
Mélo
04:00
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MÉLO
Mélo, Mélo
Tu sais ce qui m’obsède, Mélo
Dans ma tête comme une chienne
T’as envahi l’espace
Tes mots, tes mots
Sont souvent si cruels, Mélo
Qu’il faut chaque semaine
En nettoyer la crasse
Sous ton emprise
Et le goût âpre de ta peau
Tout me semble si beau
Oh ! Mélo
Mélo, Mélo
A chaque fois, c’est la même, Mélo
Tu plisses seulement tes lèvres
Et je peux m’envoler
Si haut, si haut
Loin de tous mes problèmes, Mélo
Loin de celle que j’aime
Et que l’on m’a volée
La, la, la
S’il faut, s’il faut
Que je m’enferme, Mélo
Avec toi qui m’obsèdes
Alors je le ferai
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2. |
Le détail
05:25
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LE DETAIL
N’oublie pas ce détail
Quand tout, pour nous sera fané
Comme fanent les roses fanent nos belles années
Et l’amour prend la pause
Quand tu partiras
Quand tout ton cœur se sera glacé
Et que même mes larmes ne pourront rien y changer
N’oublie pas une chose
Que je t’aimais
N’oublie pas que les orages
Passent et puis tout peut recommencer
On a bien vu des hommes réapprendre à marcher
Pour se remettre ensemble
Quand tu partiras…
Quand mes armes seront sur le quai
Et que mes vieux démons reviendront me hanter
N’oublie pas ce détail
Que je t’aimais…
Comme on aime parfois
A cent mille lieues de se douter
On est si peu de chose
Ton sourire et l’odeur de ta peau
Tes yeux qui brillent
Tout ce qui nous touche
Tous les moindres détails…
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3. |
Mécréant
04:20
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Mécréant
Le sang coule
Rigide
Des types sont entrés dans la ville
Des fous de dieu au regard froid
Qui crient et qui tirent dans le tas
La peur se lie sur nos visages,
Le temps semble passer à l’orage
J’ai vu cet homme au regard vide
Prier pendant qu’il m’assassine
J’suis rien !
Je suis mécréant comme ils disent…
Je quitte cette terre,
Tout cet enfer, fier
J’ai peur même si j’en n’ai pas l’air
Je vais monter au ciel en haut
Loin de ce monde de fachos
J’arrive pas à dire
Qui sont ces hommes au regard fou
Mais la mort va venir
On va me jeter dans un trou
J’suis rien !
Je suis mécréant comme ils disent…
Je fume, je bois
J’éjacule
Peu m’importent vos lois
Et tous ces discours erronés
Qui nous dictent ce qu’il faut penser
Et si la terre tremble sous vos doigts
Et que vos Dieux semblent aimer ça
Je préfère mourir en homme indigne, moi
Je suis Mécréant comme ils disent
J’ suis rien !
Je suis mécréant comme ils disent…
J’ suis rien !
Je suis mécréant comme ils disent…
J’ suis rien !
Je suis mécréant comme ils disent…
J’ suis rien !
Je suis mécréant comme ils disent…
J’ suis rien !
Je suis mécréant
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4. |
Si tu
04:07
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SI TU
Si tu m’aimes comme moi
Si les mots sont les mêmes comme pour la première fois
Si tu sens que la vie est belle
Et qu’il n’y a de sens que quand tu es près de moi
Si tu sais, dis-le-moi
Car la vie est si brève et le monde est si froid
Que reste-t-il
Un souvenir d’enfant
Juste quelques rires
Et des larmes et du vent
Si tu m’aimes ne nie pas
La vie est cruelle quand tu es loin de moi
Si tu sens comme moi
Que chaque jour, chaque semaine je ne pense qu’à ça
Que reste-t-il
Un souvenir d’enfant
Juste quelques rires
Et des larmes et du vent
Si tu sais, dis-le-moi
Moi je sais que je t’aime et qu’il n’y a que toi
Oui je t’aime, je te le dis comme ça
Il n’y a plus de problème, je veux vivre avec toi
Si tu m’aimes comme moi
Si les mots sont les mêmes comme pour la première fois
Si tu sens que la vie est belle
Et qu’il n’y a de sens que quand tu es près de moi
Même si l’amour vire parfois
Essayons de le vivre à deux au moins pour une fois
Même si l’amour est un combat
Je veux vivre le reste de ma vie dans tes bras
Si tu
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5. |
Les condamnés
04:27
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Les Condamnés
Quoi qu’on dise au fond
Tous condamnés à mort
On vit selon
Les rêves et les accords
Qui font de nous
Des êtres qui se noient
De peur, de doute
On s’y perd parfois
Sous l’horizon
D’une mort certaine
On pleure, on crie
Et parfois même on aime
Quoi que l’on dise au fond on veut
Vivre un amour et être heureux
Même si la vie est un naufrage
Essayons de vivre cette page
Si les gens te disent
Qu’il est mieux d’oublier
S’ils veulent mourir
Avant que d’essayer
D’y croire un peu
Car le temps vous dépasse
Plus on avance
Plus nos rêves s’effacent
Et vivre surtout
Pour ne pas regretter
Avant que l’aube
Efface nos années
Quoi que l’on dise au fond on veut
Vivre un amour et être heureux
Même si la vie est un naufrage
Essayons de vivre cette page
On veut
Etre heureux
Quoi que l’on dise au fond on veut
Vivre un amour et être heureux
Même si la vie est un naufrage
Essayons de vivre
Quoi que l’on dise au fond on veut
Vivre un amour et être heureux
Même si la vie est un naufrage
Essayons de vivre cette page
On veut
Etre heureux
On peut
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6. |
Laure
07:07
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LAURE
Elle est si – Sexy Laure !
Quand elle bouge son corps
Pour quelques pennies Laure
Elle vous crie « encore » !
C’est tous les jours l’été !
Elle vous livre son corps
Comme une île aux trésors
Et jusqu’à l’aurore
Il ne brille que Laure
C’est tous les jours l’été !
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7. |
La menthe
03:44
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LA MENTHE
Sous ce voile à peine clos
Les lumières exhibent sur ta peau
Des signes
Et les vagues ruisselantes brisent le corps de la menthe fine
Et le vent
Emportait tous mes maux
Que la musique était belle
Et le goût salé de ses lèvres
Exquises
Et coulait sur ma peau
Butiner les fleurs d’avril
Consommer le moindre des pistils
Qui passe
Car la vie ne tient qu’à un fil
Et le temps est souvent dégueulasse
Et emporte
Les parfums de la menthe
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8. |
L'anarchiste
07:49
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L’ANARCHISTE
L’équilibre pour vous sans doute, c’est vivre dans la soie
Et l’amour en beau discours que l’on brandit en agitant ses petits doigts
Et cette peur qui nous fige et l’on accepte toutes lois
Que l’on écrit pour nous taire et faire de nous de bons petits soldats
Que le ciel me foudroie
Si je ressemble à ces filles, ces hommes
Que l’on nourrit de lois
Je veux vivre pour moi
Il n’y a pas de plus grand crime au monde
De me dire que je dois
J’ai pas choisit de naître ici et qu’on me dise que c’est comme ça
Qu’on ne change rien à la vie et que pour vivre l’Homme a besoin de Roi
Et ces dieux que l’on prie comme si l’on méritait tout bas
Ce sort que d’autres ont choisi, qui font de nous un peu n’importe quoi
Que le ciel me foudroie
Si je ressemble à ces filles, ces hommes
Que l’on nourrit de lois
Je veux vivre pour moi
Il n’y a pas de plus grand crime au monde
De me dire que je dois
Les larmes coulent sur nos mains et si souvent
J’entends les rires et les sarcasmes des puissants
Qui volent et vivent sur le dos des pauvres gens
Et l’ennemi s’enivre, s’enivre
Et sous ce ciel lentement là sous nos toits
Chaque jour vivre pour nous autres est un combat
Dans nos rues, ivres, hurlent à la mort nos parias
Car l’ennemi est vide, est vide
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9. |
Angora
03:22
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Angora
Il m'aura fallu faucher les blés
Apprendre à manier la fourche
Pour retrouver le vrai
Faire table rase du passé
La discorde qu'on a semée
A la surface des regrets
N'a pas pris
Le souffle coupé
La gorge irritée
Je m'époumonais
Sans broncher
Angora,
Montre-moi
D'où vient la vie,
Où vont les vaisseaux maudits
Angora,
Sois la soie
Sois encore à moi
Les pluies acides
Décharnent les sapins
J'y peux rien, j'y peux rien,
Coule la résine
S'agglutine le venin
J' crains plus la mandragore
J' crains plus mon destin
J' crains plus rien
Le souffle coupé
La gorge irritée
Je m'époumonais
Sans broncher
Angora,
Montre-moi
D'où vient la vie
Où vont les vaisseaux maudits
Angora,
Sois la soie
Sois encore à moi
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10. |
Une vie sans
06:41
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UNE VIE SANS
Une vie sans toi
Sans même l’odeur de ta peau
Et cet alcool qui me broie
Et me brûle le cerveau
Une vie sans elle
Sans cette peur qui me glace
Et ce froid qui me rappelle
Que je suis né dans l’angoisse
Une vie sans toi
Une vie sans
Une vie sans toi
Une vie sans
Une vie s’enchaîne
Sans même que l’on s’aperçoive
Que les êtres que l’on aime
Se sont perdu dans les « moi »
Que la lumière était belle
Aujourd’hui, je m’en aperçois
Souvent sous un sombre ciel
Nos esprits s‘éclairent, tu vois
Une vie sans toi
Une vie sans
Une vie sans toi
Une vie sans
Une vie se broie
Si l’on ne s’attache à elle
En ne pensant qu’à nos « moi »
On en oublie qu’elle est belle
Et l’on regarde derrière soi
Comme si tout n’était qu’un rêve
Sans ce mal qui vous foudroie
Et sans le goût de ses lèvres
Une vie sans toi
Une vie sans
Une vie sans toi
Une vie sans
Une vie se noie
Dans des regrets éternels
Que l’on retourne tant de fois
On ne peut changer les règles
Et l’on se promet cent fois
Que plus jamais une ombrelle
Viendra se poser sur nos pas
Et briser nos plus beaux rêves
Une vie sans toi
Une vie sans
Une vie sans toi
Une vie sans
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Berlyne Paris, France
Berlyne, observe, capture l’instant, retranscrit, écrit.
Sans concession, il livre des textes sobres, sincères,
pertinents.
Les sujets sont nombreux mais le ton reste le même, précis, incisif, porté par une voix grave et unique.
Avec humour et ironie, il pointe du doigt, invective,
s’inscrivant dans la lignée de la poètes anarchistes...
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